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VOILÀ ! - Presse


08.2006 OKINAWA NEWS (Sumiko Kobayashi: Un suisse, un tapis et un aspirateur atterrissent à Okinawa)

(...) Arrivé depuis l'autre bout de planète, avec son aspirateur et son tapis rouge, le danseur Philippe Olza a présenté à Okinawa son spectacle "Voilà!" [en japonais "Sôjiki-Otoko" (l'homme à l'aspirateur) (.) Emporté dans une danse très contemporaine, "adroitement maladroite", certes enthousiaste et sincère envers la vie, il nous invite dans un monde étrange et tragi-comique. Au bout d'une course effrénée, voilà que le moment est venu de faire la pause ; une tasse de café à la main, il s'adresse aux spectateurs dans un japonais parfait, ce qui déclanche de nombreux rires dans la salle et l'étonnement général. Avec un minimum d'accessoires, Olza nous offre des effets subtils. Sa danse puissante et sensible nous émeut profondément. Un petit bijou.


06.2006 SCÈNES MAGAZINE DES ARTS ET DU SPECTACLE / Bruxelles (Antoine Pickels: Le temps d'un dimanche)

(...) Vers la fin de la discussion, un mec encore bien balancé quoiqu'un peu marqué, Philippe Olza, arriva et se glissa sagement sous le tapis rouge où prenait place le "débat", pour attendre encore. "Allait-on avoir un peu de danse enfin ?", criaient en silence trois cent spectateurs. Pour répondre à ce cri muet, la "performance pathétique" d'Olza, travaillant dans tous les sens les limites de ses possibilités physiques sur un mode burlesque efficace - chose rare en danse, où l'humour et la qualité sont rarement réunies - était pertinente. Surtout, dans l'alternance entre la paresse, voire l'épuisement, la capacité d'incarner des identités complexes, et la volonté névrotique d'encore séduire, se transmettait-il quelque chose, enfin, du passage de la quarantaine.


13.2.2006 GIORNALE DEL POPOLO (Man.B. : Réflexions sur le vieillissement - L'ironie positive d'Olza)

(...) à mi parcours de sa vie, Philippe Olza se retrouve sur un tapis rouge pour faire le point lors d'une brève pause-café - regretter sa jeunesse envolée... ou poursuivre de l'avant avec le sourire... Vendredi dernier au Teatro Nuovostudiofoce, le danseur et chorégraphe suisse a présenté sa dernière création intitulée "Voilà !". Un spectacle "en dyptique" qui a gagné l'attention du public , tant par sa forme très particulière que pour le grand charisme communicatif du danseur.


26.09.2005 BASLER ZEITUNG (David Wohnlich : Beredtes Altern und getanzte Zeit)

(...) Avec "Voilà !", Philippe Olza unit danse et discussion et met le vieillissement en scène - sous forme d'un débat et d'une performance dansée en guise de commentaire - et aboutit à un résultat surprenant. A chaque fois, ce fut une réponse à un débat antérieur sur le plateau. Les invités de ce vendredi étaient les frères Christoph et Felix Eymann, interviewés par Roger Ehret autour des thèmes "Le passage de la quarantaine" et "Le corps vieillissant". Le public est ainsi gratifié de quelques savoureux souvenirs de jeunesse, alors que les réflexions sur le vieillissement au-delà du milieu de la vie demeurent pudiquement enfermées dans les banalités habituelles.

(...) C'est alors que survient l'inattendu : Philippe Olza danse les apparentes banalités de la vie et leur donne corps et profondeur. En homme qui n'est plus de prime jeunesse, il connaît le sens et la gravité de ce dont on vient de parler et s'y engage à fond. Olza nous présente le grand âge sous la forme d'un ensemble de scènes empreintes par l'humour et une aimable sagesse - à commencer par la difficulté à trouver une position de repos confortable ; puis en passant par les douleurs articulaires pour en arriver à l'infirmité, stade où il représente de façon véritablement acrobatique la manière dont les membres restés solides prêtent assistance à ceux devenus débiles. "Voilà !" s'est ainsi révèlé de manière astucieuse un choc agréable, voire pédagogique, démontrant que l'art de la danse peut exprimer plus que le langage, dont la bonne foi ne réussit somme toute, qu'à évoquer l'ABC de l'essentiel.


05.07.2005 L'EXPRESS (Yvonne Tissot : Le corps vieillit, voilà !)

(...) Après s'être battu avec son tapis rouge - symbole du corps vieillissant - à coups d'aspirateur, le danseur finit par l'accepter malgré ses plis. Et le porter avec dignité. Une parabole absurde et vitale. La danse, un art qui fait rêver devant des corps acrobates, filiformes, virtuoses et... jeunes, bien entendu. Mais les danseurs ne sont pas éternels, que faire à 40 ans? Et le commun des mortels, comment accepte-t-il son vieillissement dans une société qui magnifie les performances plastiques de Barbie et Ken? Le festival de danse contemporaine Scène-ouverte de Neuchâtel a lancé le débat, dimanche au théâtre de la Poudrière avec "Voilà !" de Philippe Olza, présenté en avant première d'une série de spectacles qui se dérouleront à Bâle en septembre prochain. En première partie, le chorégraphe suisse - la quarantaine naissante - avait convié Valérie Garbani, conseillère communale à Neuchâtel et conseillère nationale, et Gilbert Villard, médecin du sport, à une table ronde sur le vieillissement du corps, animée par Alexandre Caldara, journaliste à "L'Express" et "L'Impartial".

(…) Le combat d’Olza : Trois notables débattent assis dans l’écrin d’un tapis d’un infini carmin. Après 40 minutes de discussion sur le corps vieillissant, le danseur, vêtu d’un smoking, approche sur la pointe des pieds et vient se glisser sous le tapis, comme s’il s’agissait d’un duvet. Une manière humoristique de signifier aux intervenants qu’ils peuvent laisser le champ libre à son interprétation personnelle de la problématique. Philippe Olza, ancien danseur de Béjart, également formé à l’école Dimitri, resurgit de dessous le tapis en tenue de "ménage" : short et chemise à carreaux. Empoignant son aspirateur, il se livre à un corps à corps passionné avec ce grand corps de moquette rouge, tour à tour jardin de douceur initiale, lieu de réflexion méditative ou objet d’énervement et de déprime. Avant que l’aspirateur - symbole des artifices (celui-ci peut même cuire du café!) - ne soit balayé et que le danseur n’accepte cette grande peau telle qu’elle est, cela malgré ses vastes plis. L’interprétation est haletante et virtuose, mélangeant théâtre, pantomime et danse contemporaine. Les modules de musique, construits sur des bruits d’aspirateur, donnent une atmosphère angoissante et nostalgique. L’univers d’Olza est riche et absurde. Au lieu du rêve habituel, le corps vieillissant suscite un certain embarras. Audacieux.


20.07.2004 LA PRESSE (Eliot Dardy : La Vingt-cinquième heure - CONTACT première étape de Philippe Olza à Benoît XII)

(...) Il continue "d'entrer dans la danse" avec une écriture chorégraphique contemporaine très personnelle qui nous le rend pourtant étonnement proche. CONTACT (première étape) répond, avec pertinence et sensibilité, aux exigences de cette "Vingt-cinquième heure", débusqueuse des tendances qui devraient établir précisément les "contacts" entre production théâtrale et spectateurs de demain. En accord avec cette attente, la performance de Philippe Olza n'est que l'ébauche des relations et des tribulations chorégraphiées entre un personnage Keatonnien et un aspirateur qui ne déparerait pas la maison de "Mon oncle". Le spectateur se sent étrangement concerné par les relations aussi vivantes qu'hilarantes entre cet humanoïde poétique et un pratico-inerte, susceptible de le servir comme de l'engloutir.


22.07.2004 LE MAGUE (Jacques Chaussepied : Vu au In - Poussière d'étoile)

(...) Allongé sous la moquette rouge comme un vulgaire acarien ou littéralement au volant de son aspirateur, Philippe Olza mutiplie les points de vue, c'est le moins qu'on puisse dire. Drôle d'oiseau sens dessus dessous qui cisaille l'espace d'imprévisibles saccades avant de se mettre à cuire des œufs ou faire un café sur le moteur de sa machine. Au point qu'on ne sait plus qui est l'aspirateur et qui est l'aspiré ! Chaque objet est déjoué/rejoué, y compris le bruit-même, imité à un moment par l'homme qui danse. Et qui court en rond puis devient un irrésistible radio-taxi (avec accent) dans les rues de Bruxelles. Ou quelque badaud suisse. Univers secoué et "remis dans le désordre", le temps de quelque plaisante et dadaïste pirouette. Sous la réjouissante cocasserie il y a une impeccable et discrète technique. Formé à la Scuola Teatro Dimitri en Suisse, puis à Mudra à Bruxelles avec Maurice Béjart, Philippe Olza suit un parcours indépendant depuis quelques années et se produit d'Avignon à Oshogbo (Nigeria), en passant par Rome et Paris. Il présentait cette variation pour homme et aspirateur dans le cadre de la Vingt-cinquième heure au Festival d'Avignon 2004.


24.07.2004 LA PRESSE D'AVIGNON (Werner Kolk : Welcome to the Machine)

(...) L’institution de "La vingt-cinquième heure" à la salle Benoît-XII fut certainement l’une des idées les plus innovatrices, voire "la trouvaille de ce 58ème festival" (Libération 19.07.2004). Lieu d'expérimentation, de laboratoire, où, à une heure du matin, on donna carte blanche à un artiste, une troupe.

(...) Dans la nuit du 17 au 18 juillet ce fut le tour de Philippe Olza, artiste belgo-suisse qui y proposa "CONTACT", la première étape d'un travail de création danse-solo ; La rencontre d'un homme et d’un aspirateur. Il se réveille lentement, se lève et met le contact à l'aspirateur. Mettre le contact ou prise de contact... welcome to the machine. L'homme aspire - à quoi aspire-t-il - nettoie son territoire, seul face à son engin, son seul "contact". On songe alors aux tableaux de Francis Bacon où la figure (humaine) est prisonnière de sa structure et cherche une sortie. Ce qui se joue sur scène devient alors métaphore de notre propre situation : la solitude de l'homme moderne enfermé dans un cocon. On se souvient de la rencontre de Susanne Linke et d'une baignoire ; or, ce qui rend la démarche de Philippe Olza si originale, c'est qu'il n'opère pas par distanciation, mais par déviation, par de subtils "glissements" permettant ainsi de rendre une scène banale inouïe. C'est dans la logique d'un Charlie Chaplin, d'un Buster Keaton. À suivre, absolument.


08-09.2004 L'AIR D'AVIGNON (Marie Dulcamara : Philippe Olza est de retour à Avignon lors d’une "Vingt-cinquième heure")

(...) Une rencontre entre un aspirateur et le danseur menée à un train d'enfer avec un humour caustique, très bien reçue par le public qui l’a salué par une salve d'applaudissements. On ne demande que de découvrir la suite de ce projet prometteur.
 
     
     
     
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